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La tuberculose urogénitale. À propos de 116 cas


Introduction : La tuberculose urogénitale ( TU) revêt, du fait de sa fréquence et son évolution imprévisible même sous traitement antibacillaire, l’allure d’un véritable fléau aux répercussion socioéconomiques considérables.

Matériel et méthodes : Notre étude a porté sur 116 cas de TU colligés en 26 ans ( 1977-2003); il s’agit d’une affection de l’adulte jeune ( âge moyen : 36 ans) avec une prédominance masculine : 73 hommes (62.9%) et 43 femmes (37,1%). Le diagnostic était basé sur un faisceau d’arguments ou l’urographie intra-veineuse avait une place prépondérante. La cystite demeurait le mode d’expression le plus fréquent ( 72,3 %). La bacillurie était positive chez 43 patients ( 37%) . Le traitement antibacillaire a été démarré chez tous les malades, associé à la corticothérapie pour 34 d’entre eux.

Résultats : Avec un recul variant de 1 à 10 ans, l’évolution a été émaillée de complications : rein muet( 37 cas) , sténose urétérale ( 21 cas), petite vessie ( 30 cas), lésions génitales ( 35 cas). Le traitement chirurgical a été nécessaire chez 89 malades : néphrectomie ( 32 cas), orchidectomie ( 6 cas), épididymectomie

( 8 cas), réimplantation urétérale ( 17 cas) , entérocystoplastie d’agrandissement ( 13 cas) , urétéroiléoplastie ( 5 cas), montée de sonde urétérale ( 8 cas).

Conclusion : La TU reste une maladie d’actualité, elle est grave par son évolution souvent latente. L’amélioration de son pronostic passe par la prévention, le diagnostic précoce et l’adoption d’un schéma thérapeutique clair et bien établi.



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