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La résection de jonction pyélo-urétérale laparoscopique : étude rétrospective de 48 cas consécutifs chez l’adulte

But : Evaluer les résultats du traitement chirurgical de la maladie de jonction pyélo-urétérale (JPU) par laparoscopie.

Matériel et méthodes : Etude rétrospective de 48 pyéloplasties laparoscopiques type Kuss-Anderson-Hynes consécutives réalisées en 4 ans (Décembre 1998-Décembre 2002) chez des adultes (27 femmes, 21 hommes) d’âge moyen 43,9 ans (16-83 ans). 45 interventions ont été menées par voie rétro-péritonéale et 3 par voie intra-péritonéale (rein pelvien, rein en fer à cheval, duplication incomplète de la voie excrétrice).

Résultats :

La durée moyenne d’intervention a été de 140 minutes (75-250 minutes). La conversion a été nécessaire dans 3 cas : pyélite nécrosante, artère rénale ectopique, déchirure pyélique postérieure). La durée moyenne d’hospitalisation a été de 6,3 jours.

Avec un recul moyen de 19 mois (3-58), le taux de succès clinique est de 97,8 % et le taux de succès paraclinique (UIV ou scintigraphie) de 87,8%.

Conclusion : La technique de pyéloplastie par laparoscopie constitue une approche mini-invasive dont les résultats sont supérieurs aux différentes techniques d’endopyélotomie et équivalents à la voie ouverte avec une morbidité moindre et une durée d’hospitalisation plus courte. Elle s’affirme comme le ” gold standard ” du traitement de la maladie de jonction pyélo-urétérale.



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