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La préservation sphinctérienne dans la prostatectomie rétropubienne

La dissection de l’apex prostatique est le temps opératoire le plus difficile de la prostatectomie radicale. Ce film décrit en détails tous les points techniques permettant de sectionner le sphincter en conservant son environnement anatomique intact.

Le premier temps opératoire est la libération de l’apex prostatique qui impose la section des ligaments puboprostatiques. Le plexus veineux dorsal, exposé par un rétracteur spécifique, est clampé sur 1,5 cm, sectionné et suturé. Ce premier temps opératoire permet ensuite de basculer la prostate en arrière et d’exposer parfaitement le plan sphinctérien recouvert en avant par le Santorini qui a été incomplètement sectionné lors du temps précédent et latéralement par le fascia pelvien latéral. La section progressive au bistouri à la lame froide de ces deux derniers éléments expose parfaitement le toit du sphincter et ses fibres qui remontent sur la face antérieure de la prostate.

La section sphinctérienne doit se faire à l mm de l’apex en laissant ces fibres sur la face antérieure de la prostate.

Le temps postérieur est tout aussi précis : aidé d’un rétracteur urétral, la muqueuse et le chorion sous muqueux sont incisés en premier à l’aplomb du plan musculaire strié postérieur. Les fibres postérieures du strié sont ensuite sectionnées à 1 mm de l’apex, en emportant les fibres superficielles du Denonvilliers sur lequel elles s’insèrent.

CONCLUSION : ce film montre en détails tous les temps opératoires de cette technique avec des cas différents afin de montrer sa totale reproductibilité.





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