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La néphrectomie partielle laparoscopique: technique et résultats

Objectif: La néphrectomie partielle laparoscopique émerge comme une alternative viable à la néphrectomie partielle par voie ouverte tout en réduisant la morbidité peropératoire. Dans cette vidéo nous décrivons notre technique contemporaine de néphrectomie partielle laparoscopique et rapportons nos résultats.



Méthodes: Depuis septembre 1999, plus de 550 néphrectomies partielles laparoscopiques ont été réalisées à la Cleveland Clinic. Les données sont collectées prospectivement. Tous les patients subissent un scanner 3D avant l’intervention. Notre technique chirurgicale comporte la pose d’une sonde urétérale, une échographie peropératoire permettant de délimiter la tumeur, un clampage en bloc du hile rénal, l’excision tumorale, la fermeture des cavités pyélocalicielles et suture parenchymateuse après application d’un bourdonnet et d’un agent hémostatique.



Résultats: La taille tumorale moyenne était de 2.9 cm (1-10.3), 31% des tumeurs étaient supérieures à 3 cm, 5% sur rein unique, 40 % de tumeurs intraparenchymateuses et 6% de tumeurs hilaires. La voie transpéritonéale était utilisée dans 65% des cas. La durée d’ischémie chaude était de 32 minutes. Les complications intraopératoires était de 5.5%. On retrouve 75% de carcinome à cellules rénales. Chez les premiers 100 patients avec un suivi minimum de 3 ans, la survie globale était de 86% et la survie spécifique de 100%.



Conclusion: La néphrectomie partielle laparoscopique est une intervention techniquement laborieuse. Une expérience en chirurgie laparoscopique est nécessaire. Les résultats oncologiques et fonctionnels à long-terme restent à valider.

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