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La cystite à éosinophiles : aspects cliniques, radiologiques, urodynamiques et thérapeutiques à propos de 10 cas

Objectifs.- Décrire les aspects cliniques, radiologiques, urodynamiques et thérapeutiques de la cystite à éosinophiles

Méthodes.- Etude rétrospective comportant 10 patients ayant une cystite à éosinophiles et qui ont été traités entre 2003 et 2011. Un examen clinique, un ECBU, une échographie rénale et vésicale et une uréthrocystographie rétrograde et mictionnelle(UCR) et un uroscanner, une uro-IRM, une étude urodynamique (EUD) ont été pratiqués chez la majorité des patients. Une cystoscopie associée à une biopsie vésicale a été pratiqué chez tous les patients, Le diagnostic a été établi par l’histologie.

Résultats.- L’âge moyen de nos patients était de 52 ans (32 à 74 ans). Les  signes irritatifs invalidants Etaient présents chez tous les patients, l’hématurie chez 5 patients, rétention vésicale complète chez 2 patients et l’insuffisance rénale obstructive chez 4 patients. A l’imagerie, la forme pseudotumorale était notée chez 4 patients. Un épaississement circonférentiel de la paroi vésicale avec petite capacité vésicale était noté chez 3 patients. Une dilatation du haut appareil de degré différent était retrouvée chez tous les patients. EUD : aspects variés La conduite thérapeutique était une cystectomie avec dérivation urinaire type Bricker dans un cas, et un traitement médical à base de corticoïdes et des antihistaminiques dans 9 cas associés à des résections endoscopiques dans les formes pseudo tumorales, le TENS (transcutaneous electrical nerve stimulation) était essayé chez les patients ayant une capacité vésicale assez diminuée et des algies pelviennes persistantes.

Conclusion.- La cystite à éosinophiles est une pathologie exceptionnelle qui rentre dans le cadre des diagnostics différentiels du cancer de vessie. Sa présentation est trompeuse et le diagnostic différenciel n’est possible qu’après examen histologique. L’intérêt de l’imagerie réside dans le bilan lésionnel et de retentissement sur le haut appareil et surtout dans les choix thérapeutiques qui restent non codifiées.

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