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KYSTE HYDATIQUE DU REIN (KHR), ETUDE RETROSPECTIVE: A PROPOS DE 39 CAS

Introduction : Le Kyste hydatique du rein représente une localisation rare de la forme larvaire du taenia Echinococcus.

Matériels et méthodes : Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 39 cas de kystes hydatiques du rein colligés sur une période de 18 ans.

Résultats : C’est une pathologie qui touche toutes les tranches d’âge avec une moyenne de 42.5 ans, il existe une prédominance féminine avec un sex-ratio de 0.42.

Sur le plan clinique, les lombalgies représentent la symptomatologie la plus fréquente (86.5%), un syndrome tumoral est retrouvé dans 62% des cas, une hydaturie dans 14% des cas, une hématurie dans 11% des cas, la découverte a été fortuite dans 11% des cas.

L’essentiel du diagnostic est apporté par l’imagerie : déjà sur l’AUSP, les calcifications sont assez fréquemment rencontrées (61%), elles sont plus évocatrices lorsqu’elles ont un aspect en liseré (47% de l’ensemble des calcifications) ; L’UIV a mis en évidence un syndrome tumoral d’allure bénigne dans 66.6% des cas. L’échographie demeure l’exploration de choix en matière de KHR ; elle permet de suspecter le diagnostic dans 72.2% des cas et de le classer selon Gharbi et coll. La tomodensitométrie a été pratiquée chez 6 patients ayant un KHR remanié avec image hétérogène faisant discuter le diagnostic de lésion néoplasique.

La sérologie hydatique a été positive dans 72.5% des cas où elle a été pratiquée.

Au terme de ces examens, 10 patients avaient des localisations extra-rénales associées dont 7 hépatiques et 4 spléniques (1 patient avait une triple localisation) ; en outre, aucune localisation pulmonaire n’a été retrouvée sur la radiographie du thorax.

Le traitement a été chirurgical dans tous les cas il a été conservateur dans 85% des cas. Une kysto-perikystectomie partielle a été réalisée dans 33 cas, dans 6 cas, une néphrectomie a été pratiquée.

Une communication avec la voie excrétrice a été observée en per-opératoire et traitée par fermeture de cette dernière dans 6 cas, dans 2 cas elle a été protégée par la mise en place d’une néphrostomie.

Les suites post-opératoires ont été marquées par l’apparition de fistule urinaire (3 cas) traitée par montée de sonde urétérale, de surinfection de la cavité résiduelle (2 cas) jugulée par antibiothérapie.

Conclusion : Le kyste hydatique dans sa localisation rénale est une affection bénigne dont la prise en charge demeure chirurgicale. Cependant, le meilleur traitement reste préventif.

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