KTP LASER DANS LA PROSTATECTOMIE RADICALE LAPAROSCOPIQUE AVEC PRESERVATION NERVEUSE: DEVELOPPEMENT ET EXPERIENCE CLINIQUE INITIALE
Introduction: Les différentes énergies utilisées en cours de prostatectomie totale (PT) sont sources de nerveux conséquents tandis que les méthodes athermiques nécessitent une technique bien maîtrisée. Le KTP laser a le potentiel de permettre une dissection fine sans traumatismes collatéraux.
Méthodes : Ont été réalisé dans l’ordre suivant: a) L’étude anatomophysiologique des bandelettes vasculo-nerveuses chez 12 chiens. b) Une préservation nerveuse (PN) unilatérale était réalisée chez 3 fois 12 chiens avec :1) KTP laser (200_m :6 W) ;2) ciseaux ultrasons ;3) clips et ciseaux froids. La pression maximale intra caverneuse (PIC) rapportée à la pression artérielle moyenne (PIC%PAM) était mesurée aux temps 0 et 1 mois par thermographie des spécimens de PT. c) Une PT avec PN KTPlaser (300_m ; 2-6 W) était réalisée chez 10 chiens. d) Dix patients ont bénéficié d’une PT avec PN laser (AuraXP; 300_m ; 12 W).
Résultats : a) Les BVN du chien ont une course postérolatérale et génèrent une PIC%PAM de 94 (76-113) lors de stimulation. b) La PIC%PAM après PN unilatérale était similaire a T0 et T1mois dans les groupes KTP laser et ciseaux/clips alors qu’elle décroissait significativement dans le groupe ultrason. Le laser occasionnait des lésions de nécrose aigue profondes de 0,5 à 1mm et une dispersion de chaleur en profondeur significativement moindre (KTP 0,98 mm vs ultrason 6,25mm ; p<0,0001). C) les PT canines ont requis exclusivement le laser avec des PIC%PAM pre et postopératoires comparables (99,3% vs. 83,7% ; p=0,2). d) L’ensemble des PT avec PN a été réalise avec succès. Une aide hémostatique était requise en moyenne 8 fois/procédure. Les marges chirurgicales étaient négatives dans 100% des cas. L’évaluation de la fonction érectile à long terme n’est pas encore disponible.
Conclusion : Le KTP laser n’affecte pas significativement les bandelettes nerveuses chez le chien. L’utilisation du KTP laser chez l’homme nécessite une meilleure hémostase et la démonstration de son impact neuroprotecteur.