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Intérêt de l’abaissement du seuil de détection du PSA à 3 NG/ML dans le cadre du diagnostic précoce du cancer de la prostate

Introduction : L’objectif de cette étude est d’évaluer l’incidence du cancer de la prostate (CaP) pour des valeurs de PSA comprises entre 3 et 4 ng/ml dans le cadre d’un programme de diagnostic précoce individualisé du CaP.

Matériel & méthodes : Entre août 1996 et décembre 2003, 1715 patients ont eu des biopsies prostatiques (BP) pour une anomalie du TR et/ou un PSA > 3 ng/ml dont 105 avaient un PSA compris entre 3.00 et 3.99 ng/ml. Chez ces derniers, nous avons évalué le rendement diagnostique des BP et recherché s’il existait des facteurs prédictifs de positivité au sein de cet échantillon.

Résultats : L’âge moyen des patients est de 63 ans (43-80). 77% des patients sont caucasiens, 9.5 % noirs et 13.5% d’ethnie non précisée. Il existe une anomalie au TR associée dans 23.8% des cas (T2a=20%, T2b=3.8%). Le PSA L/T moyen est de 23.7%. Les BP sont positives chez 21% des patients (22/105) (33% en cas de PSA compris entre 4 et 10 ng/ml). 63.8% des patients ont 1 ou 2 BP positives et le score de Gleason médian est 7. L’âge, la présence d’une anomalie au TR et le PSA L/T ne sont pas associés à la présence d’un CaP (p>0.05). En raison du faible échantillon, l’ethnie n’a pu être évaluée.

Conclusion : Dans notre expérience, 21% des patients ayant un PSA entre 3 et 3.99 ng/ml ont un CaP. Cette constatation fait s’interroger sur la pertinence du seuil de 4 ng/ml habituellement retenu pour réaliser des BP. La significativité clinique et anatomopathologique des tumeurs détectées pour ces faibles valeurs de PSA reste à étudier.



2p1722004dominiqueDiaporama

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