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Impact de la promontofixation coelioscopique sur la qualité de vie et la sexualité : résultats d’une étude prospective portant sur 152 patientes

Objectifs.– La préservation de la qualité de vie et de la sexualité des patientes souffrant de prolapsus est un enjeu majeur du traitement chirurgical. Le but de notre étude a été d’évaluer, à l’aide de questionnaires validés, l’impact de la promontofixation cœlioscopique sur la sexualité, la qualité de vie et la symptomatologie.

Méthodes.– Il s’agit d’une étude prospective multicentrique concernant 152 patientes souffrant d’un prolapsus uro-génital (PUG) de stade supérieur ou égal à 2 selon la classification POP-Q (Pelvic Organ Prolapse – Quantification). La prise en charge chirurgicale consistait en une promontofixation laparoscopique utilisant des prothèses de polypropylène. La sévérité des symptômes pelviens, la qualité de vie globale et la sexualité étaient évaluées à l’aide d’auto-questionnaires validés, respectivement : le PFDI-20 (Pelvic Floor Distress Inventory), le PFIQ-7 (Pelvic Floor Impact Questionnaire) et le PISQ-12 (Pelvic organ prolapse urinary Incontinence Sexual Questionnaire). Lors de la consultation préopératoire et à chaque consultation de suivi (six semaines, trois mois et 12 mois) les antécédents personnels, médicaux et obstétricaux des patientes, ainsi que les données de l’examen clinique étaient consignées dans un formulaire standardisé. Les patientes complétaient également lors de chaque visite les trois questionnaires.

Résultat.– Dès le troisième mois postopératoire, le score moyen au questionnaire PFDI-20 était amélioré de manière significative (94,31 vs 32,24, p ? 0,001). Concernant le score PFIQ-7, il avait été divisé par quatre en moyenne (64,04 vs 16,61, p ? 0,001). Enfin, le score moyen de sexualité était amélioré, passant de 32,07 à 35,42 (p ? 0,001). Ces améliorations se confirmaient au 12e mois postopératoire sans modification significative par rapport au troisième mois.

Conclusion.– La promontofixation cœlioscopique permet de diminuer à court et moyen terme la sévérité des symptômes pelviens, d’améliorer la qualité de vie globale mais aussi d’améliorer la sexualité de nos patientes.

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