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Fistules néovésicovaginales après entérocystoplasties en Z pour tumeur de vessie chez la femme : épidemiologie et prise en charge

Objectifs.– Évaluer la fréquence et la prise en charge des fistules vésicovaginales après entérocystoplasties en Z réalisées chez des femmes dans notre centre.

Méthodes.– Sur une base de données monocentrique de 950 CT réalisées entre mai 1990 et janvier 2009, nous avons recensé 30 (3 %) patientes ayant eu une entérocystoplastie en Z lors d’une cystectomie totale. Le suivi moyen a été de 50 ± 51 mois (médiane = 23 [0–187] mois).

Résultat.– Quatre (13 %) patientes ont eu une fistule néovésicovaginale. Toutes les fistules ont été diagnostiquées durant les 6 premiers mois postopératoires. Deux patientes avait une tumeur de vessie de stade avancé (pT3-4).

Toutes ces fistules ont été traitées par voie vaginale selon la technique de Martius (interposition d’un lambeau graisseux de la grande lèvre entre les 2 plans de cicatrisation vésical et vaginal).

Deux (50 %) n’ont pas eu de récidive de leur fistule avec un recul 6 mois pour l’une et de 36 mois pour l’autre. Deux patientes ont du être réopérées par laparotomie pour la réalisation d’une omentoplastie.

Conclusion.– La fréquence des fistules néovésicovaginales a été de 13 % dans notre série. La prise en charge chirurgicale par la technique du lambeau graisseux de Martius est une technique simple et qui permet dans la moitié des cas d’éviter une reprise chirurgicale par chirurgie ouverte.

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