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Facteurs prédictifs de l’évolution de la fonction rénale après néphrectomie partielle laparoscopique

Objectifs.– Le principal objectif de la néphrectomie partielle laparoscopique (NPL) après le contrôle carcinologique est de préserver au maximum la fonction rénale. Dans cette étude, nous avons étudié les facteurs prédictifs de baisse de la fonction rénale après NPL.

Méthodes.– Entre septembre 1999 et septembre 2008, 953 patients ont bénéficié d’une NPL. Toutes les données pré-, per- et postopératoires, de fonction rénale, oncologique et de suivi ont été collectées prospectivement dans une base de données approuvée par le comité d’éthique. Ces données ont été étudiées en uni- et multivarié pour identifier les facteurs prédictifs de baisse de la fonction rénale. Celle-ci a été évaluée à l’aide de la créatinine plasmatique et par le calcul du MDRD eGFR.

Résultat.– Sur l’ensemble de la cohorte, la baisse moyenne maximum de fonction rénale est observée à j1 postopératoire (nadir) et le plateau de récupération est obtenu à 6 mois postopératoire. Trois facteurs ont été identifiés comme prédictifs de la baisse de fonction rénale : les indication impératives de NPL, une taille tumorale supérieure à 2 cm et un temps d’ischémie chaude supérieur à 30 min. Ces facteurs étaient identifiés pour une baisse de 30, 25 et 20 % de la fonction rénale postopératoire (p < 0,01 pour tous). Le sexe, le score ASA, la présence d’un rein solitaire, une HTA et une maladie coronarienne influencent également l’évolution de la fonction rénale mais sans être statistiquement significatifs.

Évolution de la fonction rénale après néphrectomie partielle laparoscopique en fonction du temps d’ischémie chaude.

Conclusion.– Les indications chirurgicales impératives, les tumeurs de plus de 2 cm et un temps d’ischémie chaude de plus de 30 min sont les facteurs les plus prédictifs de la baisse de fonction rénale après NPL. Parmi ces facteurs, seul le temps d’ischémie chaude peut être modifié pour améliorer les résultats fonctionnels.

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