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Évaluation sur deux ans des résistances bactériennes au niveau des urines dans un service universitaire d’urologie : a propos de 1232 prélèvement urinaire

Objectifs.– Déterminer la fréquence, la nature et le taux de résistances des principales souches de bactéries isolées dans les prélèvements urinaires en milieu urologique, d’identifier les facteurs de risque ainsi que les stratégies à mettre en œuvre pour améliorer nos résultats.

Méthodes.– Étude monocentrique rétrospective réalisée sur deux ans (janvier 2009–janvier 2011) sur les examens cytobactériologique des urines. On été inclus, tous les patients hospitalisés ayant eu un prélèvement d’urine dans le service en pré ou en post opératoire. La sensibilité aux antibiotiques (méthode de diffusion et de détection) a été réalisée selon les recommandations de la société française de microbiologie.

Résultat.– La moyenne d’âge était de 52,3 ans (15–91 ans), le sexe ratio de 3,2. Nous avons étudié 1232 prélèvements urinaires, dont 381 (30,9 %) avaient une infection urinaire. Soixante-quatre pour cent était porteurs d’une sonde urinaire, 26 % d’une sonde JJ, 11,3 % d’une sonde urétérale simple et 26 % d’un cather-suspubien. La durée d’hospitalisation varie entre trois et 16 jours. L’E. Coli est retrouvé dans 61 % des cas, suivi du klebsielle 22 %, proteus 12 %, enterobacter 11 %, staphylocoque 6,6 %, pseudomonas 1,2 %. L’étude de la sensibilité des souches aux antibiotiques a montré une résistance à l’aminiponiciline et à l’amoxiciline-ac clavulanique dans 70 % avec l’apparition de résistance aux fluoroquinolones dans 30 % des cas. Les céphalosporines de troisième génération, l’amikacine et les imipenéme gardent leurs efficacités dans la majorité des cas avec un taux de résistance inférieur à 15 % Les germes présentant une bêta-lactamase à spectre large (BLSE) sont en nette augmentation surtout chez les patients porteurs de corps étranger, vu la mauvaise observance, la prescription abusives, et le séjour hospitalier.

Conclusion.– Il devient nécessaire de standardiser la surveillance épidémiologique des résistances bactériennes en milieu urologique en réseau (laboratoire de bactériologie-CLIN- épidémiologiste), de guetter les facteurs de risques et de rationaliser l’utilisation des antibiotiques pour pouvoir diminuer le risque de développement de résistances dont les conséquence (cout de santé – durée du séjour hospitalier – pronostic) peuvent être dramatique.

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