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Evaluation du comportement mictionnel des hommes français en 2003 par auto-questionnaire

Introduction : Peu d’études évalue l’incidence des troubles mictionnels du bas appareil dans la population générale. Le but de cette enquête a été d’évaluer les troubles mictionnels chez les hommes français par un auto questionnaire.

Méthodes: En 2003, une enquête sur le comportement mictionnel des français a été réalisée par la TNS Sofres Healthcare. Ce questionnaire a été adressé par courrier entre le 18/4/03 et le 27/5/03 à un panel de 3877 hommes âgés de 50 à 80 ans représentant la population française. Cette enquête comportait des questions démographiques et sociologiques ainsi que le score IPSS et pour chacun des 7 items, une question spécifique sur la gêne induite par ce symptôme (« cela vous ennuie beaucoup, assez, un peu, pas du tout? ») a été ajoutée.

Résultats: Le taux de réponse a été de 94%. Chez les 2471 hommes n’ayant pas été opérés ni traités pour problème prostatique, 85% avait un IPSS<7 (90% en est satisfait, 8% partagé et 5% ennuyé), 10% IPSS entre 7 et 20 (35% en est satisfait, 37% partagé et 28% ennuyé) et 1% un IPSS>20 (3% en est satisfait, 13% partagé et 84% ennuyé). En fonction des symptômes de l’IPSS, la gêne était rapportée comme Œassez’ et Œbeaucoup’ dans 25% en cas de miction incomplète, dans 17% en cas de pollakiurie diurne, dans 23% en cas de miction fractionnée, dans 39% en cas de miction impérieuse, dans 22% en cas de diminution de la force du jet et dans 27% en cas pollakiurie nocturne.

Conclusion: Il existe une gêne différente en fonction des symptômes de l’IPSS. Les symptômes les plus gênants sont l’impériosité mictionnelle et la pollakiurie nocturne.

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