Evaluation de la nouvelle classification internationale du kyste hydatique dans sa localisation rénale : à propos de 52 cas
OBJECTIF:Nous comparons la valeur diagnostique de la classification de Gharbi et la classification de «OMS» concernant le kyste hydatique du rein (KHR) et nous déterminons leurs insuffisances.
MATERIELS ET METHODES : Entre mars 1991 et octobre 2004, 52 cas de KHR ont été traités. Il s’agit de 23 hommes et 29 femmes avec une moyenne d’âge de 42,4 ans (12-80 ans). La lombalgie était le signe le plus fréquent (90%) et l’hydaturie était le signe clinique le plus spécifique (34,6%).Tous nos patients étaient explorés par une urographie intra veineuse, une échographie et un examen tomodensitométrique chez trente trois d’entre eux. Le traitement était chirurgical : une kystopérikystectomie (83%) et une néphrectomie (17%).
RESULTATS : Les constatations per-opératoires ont confirmé les données radiologiques dans 38 cas (73%), par contre, il existe une sousstadification dans 5 cas selon la classification OMS et 6 cas selon la classification de Gharbi. Les lésions ont été surestimées dans seulement 1cas selon chaque classification. Malgré une sensibilité équivalente pour les 2 classifications (86,5% contre 88,4%), Gharbi semble être plus interventionniste surtout pour les lésions pseudo-tumorales, alors que la classification OMS paraît dangereusement plus conservatrice ( 5 cas de kyste multi vésiculaire qui ont été sur-stadifiés).Le volume du kyste, mentionné par la classification OMS, ne paraît pas avoir d’impact sur l’approche thérapeutique.
CONCLUSION : La nouvelle classification OMS pour les KHR semble avoir une valeur diagnostique moindre comparée à celle de Gharbi.