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Etude randomisée et prospective comparant la cure d’incontinence d’effort de la femme par TVT ou par SPARC. Résultats à 1 an

Objectif de l’étude: Le SPARC a été présente lors de son introduction comme équivalent au TVT. Toutefois aucune littérature ne supportait cette affirmation. Dans le but de comparer les deux bandelettes en terme d’efficacité et de complications nous avons développe une étude randomisée prospective. Nous rapportons nos résultats à un an.

Méthode : Toutes les patientes se présentant pour incontinence a l’effort et considérées par leur chirurgien comme indication de correction chirurgicale furent évaluées cliniquement et par urodynamique avant la randomisation entre TVT et Sparc. L’information péri opératoire fut obtenue par une fiche standardisée remplie immédiatement par le chirurgien. De plus les feuilles d’anesthésie et d’infirmière furent également consultées. Toutes les patientes furent évaluées a 1-6 et 12 mois post op. Une urodynamique complète fut seulement repetee à 12mois.

Résultats : 84 femmes avec incontinence a l’effort furent recrutées et consentir a participer a l’ etude.41 furent randomisées pour un SPARC et 43 pour un TVT. Il n’ y avait pas de différence statistique entre les groupes en regard a l’age, le grade et le type d’incontinence et le Pad test de une heure. Le Pad test pré opératoire moyen était de 27.8 g et 29.3 g pour le SPARC et le TVT respectivement (2p=0.86). Il n’ y avait pas de différence dans le temps opératoire moyen (32.3 mn pour le SPARC et 35.6 mn pour le TVT (2p=0.51).Le taux de perforation vésical était équivalent (10 dans chaque groupe) Les pertes sanguines moyennes était les même (0-50ml).Plus de patientes du groupe TVT nécessitèrent une analgésie post opératoire (51%TVT vs 32 % SPARC) pendant leur séjour a l’hôpital. Une rétention complète fut observée chez 2 SPARC et 4 TVT mais cette différence n’était pas significative (2p=0.62). 2 patientes de chaque groupe nécessitèrent une re-opération pour relâcher leur bandelette après 3 jours. Parmi les autres complications, une infection pelvienne nécessita des antibiotiques intra veineux et un drainage percutané. Une autre patiente développa de la fièvre nécessitent un traitement médical. A 12 mois 83% des SPARC et 93% des TVT sont guéries (Pad test de 1h < 2g) (x2=2.04 ; p<0.2).Il n’ y a pas de différence sur les échelles de qualité de vie des 2 groupes7 patient du groupe SPARC furent considérées comme des échecs avec un Pad test moyen de 45.6g tandis que seulement 3 patientes (7%) du groupe TVT furent des échecs avec un Pad test moyen de 8g (2p= 0,08).

Conclusion : SPARC et TVT on la même efficacité et les mêmes complications péri opératoires incluant le séjour a l’hôpital, les perforations vésicales, le saignement et les retentions.

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