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ETUDE DESCRIPTIVE DES TROUBLES VESICO-SPHINCTERIENS ET ANORECTAUX AU DECOURS D’UN ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL

Introduction : La prévalence des troubles vésico-sphinctériens (TVS) et anorectaux (TAR) isolés ou associés, sont relativement peu étudiés dans la littérature. L’objectif de ce travail est d’évaluer la prévalence de ces troubles chez des patients hospitalisés au décours d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en centre de rééducation.

Matériels et méthode : Cette étude prospective portait sur l’ensemble des patients hospitalisés dans le service entre 1995 et 1998, dont le relevé des symptômes (incontinence anale (IA), constipation, incontinence urinaire (IU), rétention urinaire) a été fait à l’entrée. L’analyse concernait la fréquence des symptômes et de leur association dans l’ensemble de la population et par sous groupe en fonction des caractéristiques de la population, de l’AVC et de sa gravité.

Résultats : La population comprenait 152 patients (96 hommes, 56 femmes) soit 64 hémiplégies droites et 68 gauches. On relevait 40% de constipation, 14.5% d’IA, 20% d’IU et 3% de rétention urinaire. 68 % présentait au moins un symptôme (28% constipation exclue), 23% un TVS et 9% une bi-incontinence. Il n’existait pas de différence significative de fréquence des symptômes selon le sexe, l’âge et l’hémisphère lésé. Il existait une corrélation entre la présence d’au moins un symptôme (constipation exclue) et la présence de troubles neuropsychologiques, du Barthel et le délai d’hospitalisation en rééducation et de reprise de la marche

Discussion : L’âge, le sexe, l’hémisphère lésé ne semblaient pas modifier la prévalence des TVS et TAR. La corrélation entre gravité de l’atteinte (reflétée par le délai d’hospitalisation avant rééducation et de la reprise de la marche, l’indice de Barthel et de la présence de troubles neuropsychologique) et présence de TVS et TAR est d’autant plus significatif que l’on exclut la constipation et que l’on ne retient que la bi-incontinence. Cette absence de corrélation avec le sexe et l’âge laisse penser que dans cette population l’origine neurologique des troubles est prépondérante.

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