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ETUDE DE L’EXPRESSION RELATIVE DES GENES BRCA1, BRCA2, RA ET IGF1 PAR RT-QPCR EN FONCTION DE L’HISTOLOGIE DU TISSU PROSTATIQUE.

Introduction : Dans la genèse du cancer de prostate, un certain nombre de gènes a été impliqué par le biais d’altération génétiques et des conséquences fonctionnelles de ces altérations génétiques. Sur des biopsies de prostate, 4 diagnostics différents peuvent être établis lors de l’examen histologique par l’anatomo-pathologiste : tissu sain, néoplasie intraépithéliale, tissu péri-tumoral et adénocarcinome. Dans le but de trouver des biomarqueurs de ces différentes histologies de la prostate, nous avons analysé 4 gènes ayant potentiellement une influence sur les différents stades de la maladie: BRCA1, BRCA2, RA (récepteur aux androgènes) et IGF1 (Insulin-like-growth factor).

Matériel et méthodes : Lors des biopsies, systématiquement, une biopsie supplémentaire était effectuée et congelée. L’étude a porté sur une centaine de biopsies et l’expression relative de chacun des 4 gènes a été quantifiée et estimée par la technique de la RT-QPCR. L’expression de ces gènes a été étudiée au niveau transcriptionnel via une quantification des ARNm et par rapport à un ARNm référence commercial (OZYME) correspondant à un pool de prélèvements sains.

Résultats : Les résultats obtenus ont montré une grande hétérogénéité de l’expression des gènes au sein même des différents groupes de patients. Une sous-expression des gènes BRCA1 et BRCA2 est apparue et une majorité des tissus sains n’exprimaient pas du tout ces deux gènes. Pour RA, plus le tissu était indifférencié et moins l’expression du gène était détectable : 43,48% des tissus tumoraux n’exprimaient pas RA, 70,00% des tissus néoplasiques le sous-exprimaient et 45,83% des tissus sains le sur-exprimaient. En ce qui concerne IGF1, la sous-expression était d’autant plus importante que le stade de développement était peu avancé et a contrario, 13,04% des tissus tumoraux présentaient une sur-expression du gène IGF1.

Conclusion : Des différences d’expression des 4 gènes étudiés ont donc pu être décelées selon le stade de développement de la pathologie mais dans le but d’affiner les résultats et de confirmer le rôle éventuel de ces biomarqueurs, il conviendrait d’augmenter le nombre de cas étudiés.



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