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ETUDE COMPARATIVE RETROSPECTIVE DES RESULTATS DE NEPHRECTOMIES ELARGIES PAR VOIE COELIOSCOPIQUE RETROPERITONEALE ET PAR VOIE ANTERIEURE POUR LES TUMEURS PT1

CHU Henri Mondor (Créteil)

Objectifs : La chirurgie laparoscopique est présentée dans les centres pilotes comme une technique peu invasive et fiable pour les traitements des tumeurs du rein de faible stade. Dans cette étude, nous présentons les résultats des tumeurs du rein opérées par voie rétropéritonéale coelioscopique aux résultats obtenus pour des patients traités durant la même période par voie antérieure.

Méthodes : Entre 1997 et 2001, 65 patients ont été traités pour une lésion du rein de stade pT1 (TNM1997). De façon rétrospective, ont été analysées la durée opératoire, ses suites immédiates et tardives, les pertes sanguines et la durée d’hospitalisation.

Résultats : Malgré l’utilisation des mêmes critères de sélection, les patients opérés par laparotomie antérieure sous costale étaient atteints d’une lésion statistiquement plus importante que le groupe des patients traités par coelioscopie. Les durées opératoires ont été équivalentes ainsi que le taux de complicaions même si ces complications étaient différentes entre les 2 techniques. Le confort postopératoire de la coeliochirurgie peut être apprécié par une faible durée d’hospitalisation.

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Conclusion : Pour les patients présentant une lésion rénale inférieure à 7 cm, il apparaît que la voie coeliochirurgicale permet une diminution des pertes de sang et de la durée d’hospitalisation. Cette voie pourrait s’imposer dans l’avenir au sein d’institutions réalisant en routine la coeliochirurgie pour les patients présentant une tumeur de faible stade.

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