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ENQUETE SUR LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS SOUFFRANT D’ HYPERTROPHIE BENIGNE DE PROSTATE (HBP) VUS POUR LA PREMIERE FOIS EN MILIEU UROLOGIQUE LIBERAL

Objectif : Décrire la prise en charge de patients consultant pour la 1ère fois en urologie pour des troubles mictionnels.

Méthode : De mai à octobre 2002, 487 urologues libéraux répartis sur l’ensemble du territoire français ont accepté de participer à cette enquête. Chaque urologue devait remplir un "questionnaire urologue" sur sa pratique en général, et au moins 5 "questionnaire patient" sur sa pratique face à un patient vu pour la 1ère fois en consultation urologique.

Résultats : 383 questionnaires urologue et 3682 questionnaires patient ont été analysés. Les patients étaient âgés en moyenne de 66 ans, 28% étaient encore en activité professionnelle. 77% des patients étaient adressés par un médecin généraliste. Les motifs de consultation étaient essentiellement: un ou des symptômes urinaires (55%), crainte d’avoir un cancer (10%), interprétation de PSA (11%), bilan systématique (7%). L’ancienneté médiane des troubles était de 104 semaines. Seuls 22% des urologues ont déclaré utiliser le score IPSS. 89% d’entre eux interrogeaient leurs patients sur la qualité de vie, avec une échelle spécifique pour 11%, en majorité la question 8 de l’IPSS (81%). 38% des patients ont été interrogés sur leur sexualité, et 83% des urologues déclaraient que la sexualité était un problème pour leurs patients. Le toucher rectal était réalisé de façon systématique par 83% des urologues. Les principaux examens complémentaires demandés par l’urologue au cours de cette 1ère consultation étaient: dosage du PSA (42%), débitmétrie (37%), échographie endorectale (31%), ECBU (30%). 39% des patients étaient déjà traités en arrivant à la consultation et 74% ont eu un traitement médical prescrit par l’urologue.

Conclusion : Les échelles d’évaluation des symptômes et de la qualité de vie sont très peu utilisées car jugées non adaptées en consultation. La majorité des urologues considérait que la sexualité était un problème pour leurs patients.

2O13803HAABDiaporama

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