Enquête observationnelle concernant la prise en charge des trouble de la statique pelvienne au sein d’un groupe d’urologue de même génération
Objectifs. Observer le mode de prise en charge des troubles de la statique pelvienne par un groupe d’urologue (24) en milieu de carrière et exerçant de manière variée public et libéral.
Méthodes. Un questionnaire portant sur le mode de prise en charge des troubles de la statique pelvienne a été envoyé à chacun des membres du groupe UPR, 24 réponses ont été obtenues. Le recueil des informations réalisé par deux des membres du groupe UPR est présenté sous forme de poster.
Résultat. Prolapsus opéré par an : la moitié d’entre nous opère plus de 20 prolapsus par an, deux n’en opèrent jamais. Bilan complémentaire : un bilan urodynamique est systématiquement réalisé en préopératoire, 50 % d’entre nous le réalisent eux-mêmes, la déféco IRM est pratiquée quatre fois. Prise en charge de l’incontinence : deux implantent systématiquement des bandelettes, deux n’en implantent jamais dans le même temps, 18 le font en fonction du bud. Prise ne charge des troubles digestifs : 14 envoient les patientes au gastro, trois prescrivent de la kinésithérapie, cinq les prennent eux-mêmes en charge. Technique chirurgicale : voie vaginale(VV) exclusive un, promonto coelio (PC) exclusive neuf, promonto laparo 0, VV ou PC neuf, VV et PC trois. Matériel prothétique : PC, deux bandelettes systématiques 13, bandelettes postérieures optionnelle 9, CV, 50 % implante du matériel prothétique.
Conclusion. La prise en charge des troubles de la statique pelvienne reste une activité importante dans l’activité des urologues, la chirurgie prothétique clioscopique est bien entrée dans l’arsenal chirurgical, le mode de réparation favoris des urologues reste la promonto fixation clioscopique. La question de l’implantation systématique de deux bandelettes reste en suspend. La prise en charge des troubles de l’incontinence urinaire est évaluée surtout en fonction du BUD. la prise en charge des troubles de l’exonération fécale est mal évaluée notamment par le peu d’indication de déféco IRM.