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Enquête auprès des urologues de l’AFU sur la prise en charge du cancer du testicule

Objectifs.– Le but de cette étude a été de faire une enquête auprès des urologues membres de l’AFU sur leur prise en charge du cancer du testicule.

Méthodes.– Un questionnaire, avec des réponses à choix multiples, a été envoyé via le site urofrance à tous les urologues membres de l’AFU. Au total, 289 urologues ont répondu au questionnaire (52 % exerçant en centre privé, 37 % en centre hospitalier plus ou moins universitaire et 11 % autre).

Résultat.– Parmi les urologues ayant répondu, 58 % réalisent moins de cinq orchidectomies par an. Un prélèvement de sperme est proposé avant l’orchidectomie dans 79 % des cas. Un bilan biologique préopératoire est réalisé dans 100 % des cas avec le dosage de HCG total dans 48 % et bêta HCG dans 83 % des cas. Un bilan d’imagerie préopératoire est réalisé dans 72 % des cas avec : une échographie testiculaire (71 %), une tomodensitométrie abdominale (72 %) et thoracique (66 %). Pour les tumeurs séminomateuses de stade 1, les facteurs pronostiques reconnus ont été : la taille tumorale (55 %), l’atteinte du rete testis (62 %) et les emboles vasculaires (75 %). En cas de tumeur séminomateuse de stade 1 et de bon pronostic, le traitement préférentiel proposé a été la surveillance (37 %), le curage ganglionnaire (0 %), la radiothérapie (41 %) ou la chimiothérapie (Carboplatine) (11 %). Pour les tumeurs non séminomateuses de stade 1, les facteurs pronostiques reconnus ont été : la taille tumorale (46 %), l’atteinte du rete testis (44 %), les emboles vasculaires (86 %) et le carcinome embryonnaire (73 %). En cas de tumeur non séminomateuses de stade 1 et de bon pronostic, le traitement préférentiel proposé a été la surveillance (41 %), le curage ganglionnaire (5 %), la radiothérapie (1 %) ou la chimiothérapie (BEP) (43 %).

Conclusion.– Cette enquête a mis en évidence que dans la majorité des cas le bilan initial a été faite selon les recommandations. Les facteurs pronostiques des tumeurs de stade 1 ont été mal identifiés. La prise en charge de ces tumeurs de stade 1 et de bon pronostic a évolué vers la surveillance.

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