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En quoi est-il difficile d’appliquer les recommandations Françaises pour les urologues Algériens (le cas des tumeurs de vessie) ?

Objectifs.– Les recommandations de L’A FU demeurent une référence pour les praticiens algériens. Un écart important entre les pratiques et ces recommandations existe lors la prise en charge des TVNIM dans le contexte Algérien. Identifier les principales raisons de cet écart. Étudier les possibilités d‘adapter ces recommandation à nos spécificités.

Méthodes.– Notre méthodologie combine deux approches : une approche informative basée sur une enquête prospective par un sondage d’opinion. Population étudiée : urologues confirmés et urologues en formation. Recommandation ciblée : indication des instillations endovésicales et modalités de suivi des TVNIM. Variables étudiés : secteur d’activité ; nombre de patients pris en charge ; position vis-à-vis de l’application des recommandations ; recommandations adoptées ; freins à l’application des recommandations ; recours à la re-résection ; pratique des IPOP. Une approche analytique basée sur une étude rétrospective de la prise en charge des TVNIM dans notre service de janvier 2008 à décembre 2012. Paramètres étudiés indications des instillations endovesicales ; thérapeutiques utilisées ; schémas adoptés ; modalités de surveillance.

Résultats.– Soixante et onze réponses sur 273 urologues interrogés 94 % favorables à l’application des recommandations. AFU : 68/71 EAU + AFU : 15/71 AUA + AFU : 4/71 56 % difficultés à se référer aux recommandations. 53,5 % : pas d’IPOP. 26.4 % absence de plateau technique favorable. Les données de notre série : 172 patients reséqués pour TVNIM. Plus de 50 % d’IPOP. MMC (6 instillations) pour les TVNIM à risque intermédiaire de récidive ou de progression. BCG (12 instillations) pour les TVNIM à haut risque. Récidive 31.3 % Taux de progression 11 %. Survie spécifique 88.9 % Survie sans récidive 54.6 %. Deux facteurs de risque de récidive identifiés en analyse univariée : taille tumorale et IPOP.

Conclusion.– Adaptation difficile des recommandations à l’organisation de notre environnement de soins. L’absence de solutions en cas de rupture des produits ou d’insuffisance du plateau technique.

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