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Ecologie bactérienne communautaire et hospitalière sur 1838 ECBU

Introduction et objectifs : déterminer la fréquence d’isolement des différents micro-organismes au cours des infections urinaires en ville et en milieu hospitalier et évaluer la sensibilité de l’Escherichia Coli et des autres micro-organismes à la fosfomycine trométamol et aux autres antibiotiques courants.

Matériels et méthodes : 1.838 ECBU réalisés chez des patientes et montrant une bactériu rie significative ont été analysés: 945 ECBU provenant de 8 laboratoires de ville et 893 ECBU hospitaliers.

Résultats : l’Escherichia Coli est la bactérie la plus fréquemment isolée mais elle ne représente que 53,2% des germes hospitaliers contre 78,2% des germes dans les infections communitares, les autres entérobactéries, l’enterococcus sp et le pseudomonas aeruginosa sont comme prévisible plus fréquents à l’hôpital ou ce dernier représente 9,5% des infections urinaires. La résistance de l’Escherichia Coli est significativement plus importante à l’hôpital qu’en ville pour l’amoxicilline/ampicilline (p=0,003), le cotrimoxazole (p=0,019), les quinolones de 1ère (p<0,001) et de 2ème générations (p=0,001), la gentamycine (p=0,02). Par contre, aucune différence n’a été mise en évidence pour la fosfomycine. (tableau 1)

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Conclusion : l’Escherichia Coli ne représente plus que la moitié des infections urinaires nosocomiales, perdant du terrain face aux autres entérobactéries et au pseudomonas. Elle reste le germe dominant en ville. Le cotrimoxazole peut encore être employé en traitement probabiliste en ville. La résistance à la fosfomycine est limité à 0.9 – 1.1% des souches d’E Coli sans différence significative entre ville et hôpital

21182005lobelDiaporama

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