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Diarrhée nosocomiale à Clostridium difficile au service d’urologie

Objectifs
La connaissance précise de la diarrhée aiguë nosocomiale à Clostridium difficile (DACD) et sa prise en charge ainsi que l’évaluation des actions de prévention.

Méthodes
Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive portant sur 25 cas de DACD colligées au service d’urologie sur une période de 5 mois. Nous avons inclus dans notre étude tous les cas survenu en périopératoire. Les données ont été collectées à partir des dossiers de malades, registre des diarrhée aiguës nosocomiales à Clostridium difficile (DACD) du service d’urologie, données du service d’épidémiologie, et les résultats bactériologiques des co-proparasitologies.

Résultats
Nous avons recensé 25 cas de DACD sur une période de 5 mois, allant de janvier 2012 à mai 2012. Vingt-trois hommes et 2 femmes, tous ont présentés une diarrhée après 3 jours d’hospitalisation pour intervention chirurgicale urologique (chirurgie ouverte ou endoscopique). La durée moyenne d’hospitalisation est de 15 jours. Tous les patients ont eu une antibiothérapie prophylactique. Les co-proparasitologies ont permis d’isoler le germe (Clostridium difficile). La mortalité était de 12 % (3 patients).

Conclusion
Les infections à Clostridium difficile sont graves et peuvent être a l’origine d’une épidémie difficile à contrôler. L’éradication complète des cas de DACD nosocomiale n’est certainement pas envisageable mais le contrôle et la limitation de la transmission à l’intérieur de l’établissement sont des objectifs réalisables.

Diarrhée nosocomiale à Clostridium difficile au service d’urologie : diaporama 1


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