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Devenir des implants de neuromodulation vésicale avec plus de cinq ans de recul

Objectifs.– Analyser le devenir des implants de neuromodulation vésicale plus de 5 ans après leur mise en place. Étude rétrospective de patients implantés entre le 1er septembre 2003 et le 31 décembre 2007.

Méthodes.– Quarante patients (31 femmes et 9 hommes) ; un homme implanté à 2 reprises (soit 41 implants). Age moyen 64,29 (29 à 86) Indications – fuites par impériosités : 29 – pollakiurie et impériosités : 6 – fuites mixtes : 2 – rétention chronique : 4 dont 6 neurologiques étude par analyse des dossiers et appel téléphonique systématique des patients non revus (33 patients non revus depuis 3 ou plus).

Résultats.– Un patient n’ayant plus de boitier : 14 patients (15 boitiers) soit 35 % -délai moyen d’ablation : 22 mois – indication de l’ablation : – échec à distance : 10 – infection : 3 (2 précoces et une à 4 ans par érosion cutanée) – ablation pour inefficacité suite à un traumatisme : 1 – douleur au boitier : 12 boitiers en place : 26 (65 %). Dont 13 non fonctionnels – délai moyen d’efficacité : 44 mois – suivi moyen : 54 mois – âge moyen : 59 ans traitement de l’échec (ou efficacité insuffisante) – pas de nouvelle prise en charge : 5 – dérivation urinaire de type Bricker : 1 – entérocystoplastie d’aggrandissement : 3 – sonde à demeure : 2 – toxine : 2 Et 6 boitiers fonctionnels – suivi moyen : 49 mois – âge moyen : 56,3 ans – tous efficaces > 50 % – indications : 4 impériosités et fuites, 1 rétention chronique (SEP), 1 pollakiurie 6 perdue de vue, malgré appel téléphonique. 1 décès.

Conclusion.– Après plus de 5 ans de recul, 35 % des boîtiers ont été enlevés, le plus souvent pour un échec à distance. Pour les 65 % autres patients, le boîtier n’est fonctionnel et efficace que pour 6 sur 19 revus (31,6 %). Les autres patients ont été perdus de vue (+ un décès). Si la neuromodulation apporte un soulagement souvent majeur aux patients, ils doivent être informés du risque important d’échec à moyen terme. Ils doivent aussi être bien informés de la nécessité d’un suivi prolongé.

Devenir des implants de neuromodulation vésicale avec plus de cinq ans de recul : diaporama 1


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