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CURE DE PROLAPSUS AVEC RENFORT PROTHETIQUE UGYTEX°

Si la promontofixation par voie coelioscopique ou par laparotomie semble être actuellement bien standardisée pour la cure de prolapsus de l’étage antérieur, il existe encore une grande diversité dans les techniques par voie vaginale : utilisation ou non de prothèse, quel type ? quelle modalité de mise en place ?



Justification de cette technique.

La voie transobturatrice est maintenant utilisée largement dans la cure de l’incontinence urinaire d’effort : son plan parfaitement anatomique, parallèle à l’aponévrose pelvienne en fait également une voie de passage de choix pour les prothèses sous-vésicales ; permettant de traiter à la fois le défect central et le défect latéral des cystocèles.

L’utilisation d’une prothèse souple en polypropylène à larges mailles avec enduction de collagène optimise la cicatrisation vaginale immédiate (diminution du risque d’exposition) et l’intégration tissulaire ultérieure de la prothèse, respectant ainsi au maximum la souplesse du vagin en diminuant les phénomènes de rétraction pour garder une fonction vaginale normale.



Points techniques importants.

La plaque doit être large en s’étalant bien sous chaque branche ischiopubienne pour bien couvrir le défect latéral et éviter l’effet « corde » des bords.

Un ou deux bras transobturateurs peuvent être passés en fonction de l’importance du défect latéral. La fixation postérieure de la prothèse s’effectue sur la partie haute de l’isthme utérin en cas de conservation utérine. Une petite incision vaginale et l’absence de colpectomie sont deux éléments déterminants pour diminuer le risque d’exposition ultérieure de la prothèse.

Seules des études prospectives à long terme avec une même technique et une même prothèse permettront de valider ces procédés.

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