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Contrôle biochimique des cancers prostatiques à haut risque traités par radiothérapie conformationnelle et hormonothérapie adjuvante intermédiaire (1 an).

Objectifs: Evaluer le contrôle biochimique des cancers prostatiques à haut risque de D’Amico traités par radiothérapie conformationnelle et hormonothérapie adjuvante de 1 an.

Population et Méthodes: de juin 1997 à décembre 2003, 82 patients consécutifs ayant un cancer prostatique à haut risque ont eu une radiothérapie conformationnelle et une hormonothérapie de 1 an. L’âge médian des patients était de 70 ans (47-80 ans). Il y avait 43 cancers >T2b (TNM 1992), 32 score de Gleason >7 et 49 PSA initial > 20 ng/ml (PSA médian :22 ng/ml, 4-80 ng/ml). La dose totale médiane de radiothérapie a été de 75.6 Gy (60-80 Gy). La récidive biologique a été définie selon la définition de l’ASTRO. Les survies sans progression et globale ont été analysées en analyse uni et multivariée avec les facteurs pronostiques : PSA < 22 vs > 22 ng/ml, stade tumoral (T1/T2 vs T3/T4), score de Gleason (< 8 vs >7), dose totale de RT (<75.6 vs > 75.6 Gy) et âge au diagnostic (< 70 vs > 70 ans). Le suivi médian a été de 40 mois.

Resultats: Dix neuf patients ont eu une rechute biochimique. Le taux de survie sans rechute biochimique à 3 et 5 ans a été de 72% et 67%. Les survies sans métastase et globale à 5 ans ont été de 84% et 95%. En univariée, seuls l’âge et le taux de PSA ont été associés significativement au risque de rechute biochimique. En multivariée, seul l’âge au diagnostic a été associé significativement à la survie sans rechute biochimique (p=0.001). Ainsi les patients âgés > 70 ans et ayant un PSA initial < 22 ng/ml (n=20) ont eu une survie sans rechute biochimique de 100%, et 44% pour les patients avec un âge < 70 ans et un PSA initial > 22 ng/ (p=0.0045).

Conclusion: Dans notre étude les patients âgés > 70 ans ont eu un contrôle biochimique satisfaisant avec une hormonothérapie adjuvante de 1 an. La durée de l’hormonothérapie adjuvante peut être réduite en tenant compte de l’âge puis du taux de PSA initial pour des patients à haut risque d’évolution. Le stade clinique et le score de Gleason n’ont pas influencé les résultats de cette hormonothérapie adjuvante.

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