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Conséquences de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) sur la sexualité des partenaires

Objectifs: Décrire la corrélation entre fréquence des TUBA et sexualité du patient de manière transversale et au niveau de son évolution.

Méthodes: Des questionnaires auto-administrés (IIEF, BSIA et SPI) étaient proposés tous les 6 mois à une cohorte de patients présentant une HBP diagnostiquée depuis moins de 3 mois. Le médecin évaluait l’IPSS lors de la consultation. Le partenaire du patient complétait également un auto-questionnaire sur sa sexualité. Les coefficients de corrélation à l’inclusion et au cours des 18 mois de suivi ont été déterminés en fonction des scores IPSS ; IIEF et de la sexualité du partenaire.

Résultats: Les corrélations entre l’IPSS et les scores IIEF étaient faibles (valeur absolue du coefficient autour de 0.25-0.30). L’évaluation croisée de la corrélation de l’évolution après 18 mois de ces scores semblait indiquer leur indépendance (valeur absolue du coefficient autour de 0.0- 0.15). La corrélation de la sexualité des partenaires était modérée (valeur absolue du coefficient autour de 0.50-0.55). Les résultats en termes d’évolution après 18 mois semblaient moins corrélés (valeur absolue du coefficient autour de 0.3). La sexualité semblait être moins influencée par le sévérité des TUBA que par le sexualité du partenaire.

Conclusion: Les TUBA ne sont pas (ou peu) liés aux troubles sexuels. Les TUBA ne sont pas un facteur principal de la sexualité du patient et de son évolution. Toutefois, il demeure important d’évaluer l’impact des traitements de l’HBP sur la sexualité du patient.

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