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COMPLICATIONS PERI-OPERATOIRES DE LA PLAQUE DE PROLENE (Gynemesh*) UTILISEE DANS LA CURE DE CYSTOCELE PAR VOIE VAGINALE

Objectif : Evaluer les complications péri-opératoires de la plaque de prolène (gynemesh*) utilisée dans la cure de cystocèle par voie vaginale.
Matériel et méthodes : De septembre 1999 à février 2001, 33 femmes d’age moyen 71 ans (57 à 84) ont bénéficié de cette technique pour une cystocèle symptomatique stade III (25) ou IV (8) dont 7 avec une hystérocèle stade III. 9 femmes avaient déjà eu une hystérectomie. 9 une incontinence urinaire d’effort (IUE) spontanée ou masquée. Les 7 patientes avec hystérocèle ont eu une hystérectomie vaginale. Puis après dissection de la cystocèle, une plaque de prolène était posée, amarrée en avant à l’arc tendineux et en arrière, après recoupe, à l’isthme utérin ou au néo-fond vaginal en cas d’hystérectomie, ou au point le plus haut de la myorraphie des releveurs (4 cas). Les 9 patientes ayant une IUE pré-opératoire ont eu un TVT par une incision séparée. Toutes les patientes ont eu une antibioprophylaxie pré-opératoire immédiate. Le sondage a été de 3 jours, la durée moyenne d’hospitalisation de 4 jours. Toutes les patientes ont été revues à 1 et 3 mois avec débitmètrie – échographie post-mictionnelle.
Résultats : Il n’y a eu aucune complication thrombo-embolique ni infectieuse grave. 1infection vaginale sans fièvre, régressive sous antibiothérapie, 6 infections urinaires, aucune douleur post-opératoire notable. 4 patientes ont eu un retard localisé de cicatrisation dont 2 seront cicatrisés à 3 mois (6%). 5 patientes notaient une dysurie clinique, 1 patiente a eu une IUE de novo. Sur les 20 patientes impérieuses en pré-opératoire (dont 7 avec fuites), 14 ont été guéries. 12 patientes étaient impérieuses en post-opératoire, dont 6 de novo (dont 2 TVT). 1 femme avait une activité sexuelle pré-opératoire qu’elle a repris sans problème. Conclusion : Le principe de cette plaque est de la poser sans tension, sa fixation gardant son bon positionnement avant création d’une fibrose. Sa morbidité semble faible avec une bonne tolérance locale et urinaire. Un suivi à long terme permettra de rechercher un éventuel rejet ultérieur et de juger de la solidité à distance de la cure de la cystocèle.

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