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Comment décrire simplement la localisation des petites tumeurs rénales ? Proposition d’une classification reproductible.

Objectifs.- Proposer une classification simple permettant de décrire la localisation des tumeurs rénales de moins de 4cm, sans objectif de corrélation avec les suites opératoires, contrairement aux  scores PADUA et R.E.N.A.L récemment publiés.

Méthodes.- Dans notre institution, une classification de localisation des tumeurs rénales (dite UPRCC) est utilisée depuis 3 ans. Les tumeurs sont classées selon leur position coronale supérieure, médiorénale ou inférieure (S,M ou I), selon leur position axiale antérieure ou postérieure (A, P), sur la convexité (C), sinusale (H) ou polaire pure (0) et selon leur profondeur par rapport au hile (1,2 ou 3). (figure 1) 100 tumeurs rénales (chez 45 patients, incluant 30 atteints de formes familiales) de moins de 4cm on été revues en tomodensitométrie par deux urologues et un radiologue de façon indépendante. Les coupes axiales et les reconstructions multi planaires (MPR) étaient visualisées à partir des fichiers DICOM. Chaque tumeur  était localisée selon la classification UPRCC puis la conclusion des lecteurs était comparée.

Résultats.- La classification UPRCC a permis de décrie la localisation des tumeurs de moins de 4 cm avec une reproductibilité de 96% entre les trois lecteurs. Les cas de discordance concernaient à chaque fois des tumeurs situées « à cheval » sur la convexité et la face antérieure ou postérieure. Aucune discordance n’a été observée pour discerner les tumeurs multifocales. Les MPR  ont été utilisées dans 22% des cas pour préciser la localisation dans le plan sagittal.

Conclusion.- La classification UPRCC permet de décrire de façon reproductible la localisation d’une tumeur rénale en fonction des données de l’imagerie. Sa simplicité plaide en faveur de son utilisation en réunion multidisciplinaire et lors de la planification de traitements conservateurs d’exérèse ou d’ablation, en particulier pour les tumeurs multifocales.

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