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Cancer infiltrant du pénis : survie à 5 ans en fonction de l’atteinte ganglionnaire

Objectif : Evaluer la survie à 5 ans des patients ayant un cancer infiltrant du pénis, fonction du nombre de ganglions inguinaux métastatiques obtenus par lymphadénectomie.

Matériel et Méthodes : Entre 1989 et 2000, 89 patients, d’âge moyen de 63.2 ans, ont été traités pour un carcinome épidermoïde par amputation partielle ou totale du pénis. Le caractère infiltrant correspond à un stade ? pT2 (TNM 1997). Les patients ayant des adénopathies fixées (N3) et des adénopathies pelviennes ont été exclus de l’étude. La lymphadénectomie inguinale réalisée a été: une lymphadénectomie inguinale superficielle bilatérale modifiée (MIL) chez 49 patients N0 clinique, une lymphadénectomie totale (RIL) homolatérale et MIL controlatérale chez 26 patients N1 clinique, une RIL bilatérale chez 14 patients N2. La découverte d’une métastase infraclinqiue en cas de MIL a imposé la totalisation du geste immédiatement ou en différé précoce (9 cas). Le nombre de ganglions obtenus a été, en moyenne, de 5 (2-7) pour chaque MIL, et de 12 (7-18) pour chaque RIL

Résultats : Après procédure, le stade pathologique a été pN0 dans 42 cas (47.2%), pN1 dans 24 cas (27.0%), et ?pN2 dans 23 cas (25.8%).



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La présence d’un dépassement capsulaire en cas de métastase inguinale pN1, non traités par radiothérapie adjuvante, n’a pas entraîné de modification sur la survie.

Conclusion : La présence d’au moins 2 métastases ganglionnaires inguinales est un facteur pronostique essentiel sur la survie des patients ayant un cancer infiltrant du pénis. La réalisation d’une MIL en cas de cancer infiltrant est fondamentale pour rechercher des métastases infra-cliniques, à un stade encore localisé de la maladie.

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