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APPORT DE LA LOMBOSCOPIE DANS LE TRAITEMENT DES SYNDROMES DE LA JONCTION PYELOURETERALE. A PROPOS DE 42 CAS

But: Evaluation des résultats de la cure des syndromes de la jonction pyélouréterale par lomboscopie.
Matériels: Etude rétrospective de 42 pyéloplasties consécutives par voie lomboscopique retropéritonéale réalisées en 5 ans chez 21 femmes et 21 hommes présentant un syndrome de la jonction pyelourétérale.
Résultats: La durée moyenne d’intervention a été de 178 minutes (100-360 min). La perte sanguine moyenne a été de 60 ml. La conversion chirurgicale a été nécessaire trois fois par difficulté de dissection et une fois en raison d’une rupture de l’uretère. La prescription d’antalgiques n’a été nécessaire que les 2 premiers jours post-opératoires en moyenne. La durée moyenne d’hospitalisation était de six jours (2- 17 j). La reprise de l’activité professionnelle a été possible en moyenne dans les 10 jours suivant l’intervention. Avec un recul moyen de 10 mois (1 à 20 mois), 89,3% des patients étaient asymptomatiques. Le contrôle urographique au 3e mois a montré une amélioration nette chez 85,7% des patients, 3 dilatations pyélocalicielles modérées et un échec.
Conclusion : la pyéloplastie lomboscopique est une alternative à l’endopyélotomie. Elle offre des taux de succès comparables à ceux de la chirurgie conventionnelle tout en réduisant la morbidité, la durée d’hospitalisation et de convalescence. Cependant elle impose la maîtrise des sutures intra corporelles.

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