Élévation du PSA après irradiation prostatique : rebond ou récidive biologique ?
La réflexion sur les outils de surveillance après irradiation des cancers de prostate localisés a pris de l’ampleur ces dernières années depuis que les techniques de radiothérapie externe (RTE) et de curiethérapie (CT) sont considérées comme curatives. La problématique porte autant sur le diagnostic de récidive, annoncé précocement par l’élévation du prostate-specific antigen (PSA) à un stade le plus souvent infraclinique, que sur la validité des critères de récidive biologique nécessaires à la comparaison des études. La notion de rebond du prostate-specific antigen (PSA), décrite aussi bien après radiothérapie externe (RTE) qu’après curiethérapie (CT), appelle à une certaine prudence dans l’interprétation des élévations du PSA dans le cadre du suivi systématique dont bénéficient les patients. Ce phénomène correspond, en effet, à une élévation transitoire du PSA, d’une amplitude moyenne variant de 0,1 à 0,8ng/ml, suivie d’une décroissance spontanée. Les critères de Phoenix ont ainsi redéfini la récidive biologique après RTE ou CT (avec ou sans hormonothérapie [HT]), comme une ascension du PSA d’au moins 2ng/ml, en plus du nadir. Cette définition permet de mieux tenir compte du phénomène de rebond.
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