Introduction : La néphrectomie partielle est une alternative thérapeutique admise pour des tumeurs de moins de 4 cm. Ces néphrectomies partielles peuvent être réalisées par coélioscopie. La principale morbidité de cette intervention est liée à la difficulté de réaliser une hémostase satisfaisante. Ce film montre comment utiliser une colle biologique pour améliorer l’hémostase lors d’une néphrectomie partielle coélioscopique.

Méthode : Une sonde urétérale était préalablement mise en place. Le patient était positionné en décubitus latéral. 5 trocarts étaient utilisés lors de la procédure. Une approche transpéritonéale était réalisée. Les vaisseaux rénaux étaient disséqués. Le rein était dégraissé à la recherche d’éventuelles tumeurs satellites. L’artère et la veine rénale étaient clampées à l’aide de 2 clamps de bull dogs. La néphrectomie partielle était réalisée. La voie excrétrice était fermée à l’aide de points de vicryl 2/0. L’injection de bleu de Méthylène par la sonde urétérale permettait de vérifier la qualité de la fermeture de la voie excrétrice. De la colle biologique était alors appliquée au niveau du lit tumoral. Un surgicel était mis en place au contact de la tranche de section du parenchyme. Des points de vicryl N° 1 permettaient la fermeture de la néphrotomie. Les clamps de bull dogs étaient retirés. La pièce était envoyée en extemporané afin de déterminer le statut des marges chirurgicales.

Résultats : 10 néphrectomies partielles coélioscopiques ont été réalisées en utilisant de la colle biologique. Aucun de ces patients n’a nécessité de transfusion sanguine post-opératoire.

Conclusion : L’utilisation de colle biologique est un complément permettant d’assurer une bonne hémostase lors de la réalisation d’une néphrectomie partielle coélioscopique. Une série plus importante est nécessaire pour évaluer la réduction éventuelle du taux de transfusion liée à l’utilisation de cette colle.