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TRAITEMENT CONSERVATEUR DES TUMEURS SUPERFICIELLES DES VOIES EXCRETRICES SUPERIEURES

POITIERS

BUT : Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du traitement conservateur des tumeurs superficielles urothéliales pTa des voies excrétrices supérieures (VES) par instillation de BCG ou d’Amétycine après mise en place d’une sonde urétérale double J, lorsque la néphrourétérectomie (NUT) présente un risque trop élevé, en cas de rein unique, d’atteinte bilatérale ou lorsque la fonction rénale est altérée.

METHODE : 5 patients, soit 6 unités rénales, ont eu un traitement conservateur de tumeurs urothéliales des VES de stade pTa GI et GII. 4 d’entre eux étaient suivis pour tumeur superficielle de vessie dont 2 ayant nécessité une BCGthérapie intra vésicale. Un patient avait une tumeur infiltrante de la VES controlatérale traitée par NUT. Les diagnostics ont été fait par cystoscopie et imagerie des VES : UIV, UPR ou scanner. Trois d’entre eux ont eu une résection de la tumeur. Le traitement a été instillé en intra-vésical après mise en place d’une sonde double J CH 7. Quatre patients ont reçu du BCG à raison de 6, 9, ou 12 instillations. Un a reçu 12 instillations d’Amétycine. Il n’a pas été réalisé de traitement d’entretien.

RESULTATS : Surveillés par cytologie, imagerie des VES et cystoscopies systématiques, avec un recul moyen de 21 mois (15 à 72), tous les patients ont été répondeurs avec rémission. Le patient ayant une tumeur infiltrante controlatérale a présenté des métastases multiples à 17 mois, et a été traité par chimiothérapie. Un patient ayant une atteinte bilatérale a récidivé une tumeur vésicale superficielle a 72 mois, réséquée. Les seules complications ont été des douleurs pelviennes et lombaires, traitées par antalgiques, n’ayant pas nécessité l’arrêt du traitement.

CONCLUSION : En cas de tumeur superficielle des VES, le traitement conservateur par instillation de BCG ou d’Amétycine précédée dans la mesure du possible par une résection, pourrait être une alternative à la NUT, d’autant plus intéressante qu’il s’agit d’un rein unique, d’une atteinte bilatérale ou d’un patient ayant une fonction rénale altérée.



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