Entre 1995 et 2001, 78 mini percutanées ont été réalisées par le même opérateur à travers une gaine de travail CH14.
Les indications ont été dans 68 cas des calculs de l’uretère lombaire, dans 5 cas des calculs pyéliques et caliciels inférieurs et dans 5 cas des manoeuvres endoscopiques diverses.
L’abord a été dans 70 cas trans-thoracique (7 cas entre la 10ème et la 11ème côte, 63 cas entre la 11ème et la 12ème côte) et le groupe caliciel supérieur le plus souvent visé (57 cas).Dans 59 cas la ponction échoguidée n’a pas été précédée de montée de sonde urétérale.
L’endoscope utilisé a toujours été un urétéroscope de Bichler sauf dans 2 cas un urétéroscope souple.
Résultats : 2 échecs de ponction ont conduit à la réalisation d’un urétéroscope rétrograde. Un calcul pyélique de 15 cm de diamètre a nécessité une reprise à 48 heures pour fragments résiduels volumineux. 3 calculs ont été flushés vers l’uretère pelvien et ont nécessité une urétéroscopie rétrograde.
Une sonde urétérale a été posée au 3ème jour à une patiente pour colique néphrétique hyperalgique.
Tous les patients ont été revus à 1 mois : il y a eu 5 épisodes de colique néphrétique après l’hospitalisation, qui ont été traités à domicile sauf dans 2 cas. Aucune hématurie significative n’a été à déplorer, aucun patient n’a été transfusé et aucune embolisation sélective n’a été réalisée. Il n’y a eu aucune sténose de l’uretère, ni aucun fragment résiduel dans le groupe lithiasique.
CONCLUSION : la mini percutanée nous paraît une technique fiable et efficace avec une morbidité faible.