Objectif : Proposer une simplification de la surveillance des Cancers du Testicule ; lorsque ceux-ci ont répondu au traitement initial.



Matériel et Méthodes : 62 dossiers de patients atteints de cancers du testicule ont été analysés rétrospectivement de 1984 à 2000.Le recul minimum était de 3 ans.8 dossiers ont été exclus devant une non réponse au traitement ou un recul insuffisant. Ces patients ont tous eu une orchidectomie première. Les marqueurs sériques AFP,LDH,HCG et l’imagerie par TDM TAP étaient demandés pour le bilan initial ainsi que pour la surveillance. Le critère de réponse au traitement était l’absence de marqueurs positifs et l’absence d’image suspecte ; une chimiothérapie adjuvante était associée si risque intermédiaire ou élevé avec curage lors de masse résiduel à 3 mois.



Résultats : Seulement 11% des patients ont récidivés, à moins de 2 ans. Il s’agissait de 2 Tumeurs Séminomateuses (1 forme pure et 1 forme avec tératome+choriocarcinome) ; et de 4 Carcinome embryonnaires+-tératome associés révélés dans 50% par une élévation de l’ AFP. Une chimiothérapie de rattrapage type BEP à permis d’obtenir une guérison définitive sans rechute.



Conclusion : Cette série montre le peu d’intérêt des surveillances actuelles pour les cancers du testicule après traitement adapté ; sans doute du à la très grande efficacité de la chimiothérapie. Tout au moins une surveillance à un rythme plus souple inspiré du protocole de surveillance de TORONTO ce qui permettrait une économie substantielle, une diminution des actes médicaux et une diminution du stress des patients