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STATUT ‘STROGENIQUE PLASMATIQUE DE PATIENTS NON TRAITES SOUFFRANTS D’UN CANCER LOCALISE DE LA PROSTATE NOUVELLEMENT DIAGNOSTIQUE

Introduction : Dans le développement du cancer de la prostate chez l’homme, l’implication des androgènes plasmatiques est incontestable, alors que celui des oestrogènes n’obtient pas encore à ce jour de consensus clair.

Méthode : Dans une population de 349 patients CaP consécutifs et non traités (62.3±6.2 ans), les taux sériques d’oestrone (E1), d’oestradiol (E2) et de sulfate d’oestrone (SE1) sont déterminés par des techniques de référence publiées. Un éclatement des patients en groupes pronostics est établi sur la base du niveau de PSA (d10 ou >10ng/ml) et des critères histologiques habituels (score de Gleason (SG) d3+4 ou e4+3, stade pT2 ou pT3-pT4, marges chirurgicales négatives ou positives (MC)) (table ci-dessous).

Résultats : Le test statistique de Mann&Whitney démontre une augmentation significative du SE1 pour les patients ayant un PSA>10 (p=0.0287), un stade pT3-pT4 (p=0.0298) et des MC positives (p=0.0002). Les corrélations obtenues avec le test de Spearman entre GS (3+3 à 4+4) versus SE1 et E2 sont significativement augmentées (p=0.0026 et p=0.0023 respectivement). Il n’est pas retrouvé de différence significative entre le BMI et les critères pronostics retenus.

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Conclusion : Les plus hauts niveaux d’oestrogènes circulants retrouvés chez les patients à mauvais pronostic, notamment pour SE1, semblent être impliqués dans l’évolution de l’agressivité tumorale du cancer de la prostate.

2O2012007Giton Diaporama



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