INTRODUCTION : La sexualité joue un rôle important dans la qualité de vie sans que tous les facteurs en soient connus. Nous avons utilisé le questionnaire BISF-W chez 93 femmes, dont 49 bénéficieront d’une chirurgie pelvienne. Nous présentons les résultats initiaux sur la population globale : validation du groupe contrôle, recherche de facteurs de risque.

MATERIEL ET METHODE : Les réponses de 49 patientes, souffrant d’une pathologie uro-gynécologique d’indication chirurgicale, ont été comparées à celle de 44 témoins. Les variables étudiées sont les suivantes : accouchements voie basse, ménopause, tabagisme, pathologies vasculaires et neuropsychiatries, arthrose, ATCD de chirurgie pelvienne. Le BISF-W évalue 6 domaines (D) : D1 :désir, D2 : excitation, D3 fréquence des rapports, D4 initiative, D5 : orgasme, D6 problèmes lors des rapports.

RESULTATS : Les 2 groupes ne différaient pas quant à l’existence effective d’un partenaire, les ATCD chirurgicaux et les différents facteurs de risque. Les témoins étaient statistiquement plus jeunes (49,0 et 38,9, p<0.001) et avaient plus souvent l’initiative de l’acte sexuel que les cas (D4, 7,3 et 8,7, p<0.05).

Dans la population globale plusieurs éléments sont associés à une diminution statistiquement significative des différents domaines de la qualité de vie sexuelle : l’âge (D2,D3 ,D5,D6),la ménopause (D2,D5,D6), le tabac (D2,D4,D5) et les pathologies ostéo-articulaires (D2,D5,D6). Le nombre d’accouchements par voie naturelle retentit sur D5 au-delà de 2 accouchements.

CONCLUSION : L’utilisation du questionnaire BISF-W chez notre population globale de 93 patientes ne montre pas de différence selon l’âge excepté pour la variable D4 (initiative). Il apparaît que la pathologie uro-gynécologique concernée n’a pas d’impact sur la qualité de vie des patientes en pré-opératoire. Ce travail sera complété par les résultats après chirurgie.

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