Objectif : Dilacérer la plaque de La Peyronnie en la sectionnant à l’aiguille fine sous anesthésie locale, en s’inspirant des techniques proposées par les chirurgiens de la main pour le traitement mini invasif de la maladie de Dupuytren. Proposer ainsi une alternative mini invasive à la lithotricie extracorporelle des plaques, difficile d’accès en France.
Matériel et méthodes : 13 patients traités d’octobre à mai 2001, ayant tous bénéficié au préalable des thérapeutiques médicales classiques, génés dans leur vie sexuelle par la courbure dans 11 cas, les douleurs dans 7 cas et le défaut d’érection du gland dans 2 cas, plusieurs de ces symptomes pouvant être présents chez un même patient. L’intervention a été menée sous anesthésie locale pure dans 11 cas, et sous locorégionale dans 2 cas. La voie d’abord a été percutanée dans 9 cas, par abord chirurgical de la plaque dans 4 cas en début d’expérience. Les résultats sont évalués avec un recul moyen de 2 mois ?.
Résultats :Il n’y a pas eu de complications post opératoires sérieuse. Aucune infection. 4 hématomes, dont trois très modérés ayant duré moins de 8 jours.
· Concernant la courbure : 4 patients inchangés, 3 considérés comme guéris, 4 améliorations (insuffisante pour deux d’entre eux).
· Concernant les douleurs : 2 améliorations transitoires, ayant récidivé avant le premier mois. 5 disparitions complètes, se maintenant après le premier mois.
· Concernant les défauts d’érection du gland : amélioration tre nette pour les deux patients traités pour striction sur plaque sous balanique hémicirconférentielle.
Conclusion : technique mini-invasive, ambulatoire, dont les résultats préliminaires semblent montrer l’intérêt tant pour les douleurs et l’incurvation que pour les défauts d’érection du gland sur plaque circonférentielle.