ROLE DE L’IMPREGNATION OESTROGENIQUE ET DE LA NO SYNTHASE NEURONALE SUR LA PHYSIOLOGIE DU BAS APPAREIL URINAIRE. RESULTATS PRELIMINAIRES.
1:Service d’Urologie et de Transplantation Rénale, CHU Rangueil, Toulouse
2:Laboratoire de Physiologie Rénale, UFR médecine Rangueil, Toulouse
3: INSERM U397 et Laboratoire de Physiologie, CHU Rangueil, Toulouse
4: Laboratoire d’anatomie pathologique, CHU Rangueil, Toulouse
Objectifs: Déterminer le rôle de l’imprégnation oestrogènique et de la NO synthase neuronale (nNOS) dans la physiologie vésicale.
Matériel et Méthodes: 30 souris C57/BL6 femelles, âgées de 4 semaines ont été séparées en 3 groupes de 10: souris castrées, témoins (Sham), castrées recevant des doses gestationnelles d’oestradiol (E2). Six semaines après castration ou simulation de castration (Sham), chaque groupe était séparé en 2 sous-groupes: un recevait du 7-Nitroindazole (7NI, inhibiteur spécifique de la nNOS) administré IP à la dose de 50 mg/kg, l’autre ne recevait que le solvant. Un calendrier mictionnel sur huit heures et une cystomanométrie ont été réalisés pour chaque souris, 6 semaines après castration ou chirurgie.
Résultats:
Conclusion: L’oestradiol à dose gestationnelle et l’inhibition de la nNOS induisent une diminution du nombre de miction et une augmentation de la compliance vésicale de même ampleur. Les effets de l’inhibition par 7NI montrent l’implication au niveau périphérique, ou du système nerveux central, de la nNOS dans le tonus détrusorien ce qui complète la place connue de la nNOS dans la physiologie uréthrale.
Les effets des doses gestationnelles d’oestradiol remettent en cause l’absence d’effet classique des oestrogènes sur les fibres musculaires lisses.
