Introduction : la curiethérapie de prostate par implants d’Iode 125 est réservée aux patients présentant un cancer de la prostate de pronostic favorable. L’objectif de l’étude est de présenter les résultats carcinologiques à 5 ans dans ces indications avec une technique épargnant l’urèthre.

Matériels et méthodes : 337 patients ont étés traités de 12/1999 à 12/2005, Age moyen = 66,5 ans (extrêmes 47-79). Gleason 4 = 27%, 5-6 = 66%, 7 = 7%, TNM T1c = 69%, T2a = 27%, T2b = 4%, PSA < 10 = 88% PSA > 10 et < 15 = 12%, hormonothérapie pour réduction du volume 21%, IPSS moyen = 5 [0-21].

Sous contrôle échographique endorectal (US) et dosimétrique per-opératoire (PerOp), les sources étaient implantées selon les contraintes suivantes : dose délivrée à 90 % de la prostate (D90) = 180 Gy et à 30 % de l’urètre (U30) < 200 Gy, 75% des grains en périphérie, volume rectal recevant moins de 160 Gy (RV160) < 1,6 cc. Les données de la dosimétrie PerOp US étaient comparées à celles d’un scanner (CT) 1 mois après. Tous les patients ont été suivis tous les 6 mois.

Résultats : 329 patients étaient vivants (98%) à la date de point (médiane de suivi 36 mois), 8 patients étaient décédés dont un seul du cancer (métastases).

La proportion de patients en échec biologique ou métastatique est de 2,3% et 21,5% ont encore un PSA > à 1 ng/ml à la date de point. Le taux de patients suivis au moins 5 ans et ayant des valeurs < à 1 ng/ml est 93 %. Proportion des patients avec un PSA < 0,5 (en %)

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Conclusion : L’obtention d’un PSA nadir inférieur à 0,5 ng/ml est longue. La technique utilisée dans cette étude épargnant l’urèthre et respectant les critères d’inclusion recommandés permet d’obtenir des résultats au moins équivalents aux grandes séries avec un taux d’échec faible.

20482006Cormier LDiaporama