INTRODUCTION ET OBJECTIFS :

Evaluer prospectivement à l’aide d’un registre international l’efficacité et la morbidité de la même bandelette sous-uréthrale implantée par 2 voies d’abord trans-obturatrice (TO) et rétropubienne.

MATERIEL ET METHODES :

Au moment de cette évaluation 42 chirurgiens d’Afrique du Sud, Espagne, Finlande, France, Italie et Grande-Bretagne avaient inclus 984 patientes, d’âge moyen 60 ans (26-90). 68% rapportaient une incontinence urinaire d’effort (IUE) pure, 14% une IU par impériosité et 18% une IU mixte.89% des patientes n’avaient pas été opérées et une hypermobilité patente était cliniquement notée chez 60%. La bandelette a été implantée dans 79% des cas par voie TO et 40% des patientes ont eu une cure de prolapsus associée (CPA).

RESULTATS :

Des plaies per-opératoires ont été notées chez 19 patientes sur 984 (1.9%) : 1 uréthrale, 10 vésicales et 8 vaginales. La douleur à la sortie était absente, normale et importante chez 446 (49%), 445 (48.39%) et 13 (1.4%) des patientes. A la visite des 3 mois, parmi 745 patientes évaluées, 601 (80.67%) étaient continentes et 112 (15%) significativement améliorées. L’examen clinique montrait une bandelette extrudée chez 3 (0.4%) patientes. Les taux de continence étaient de 82.4% chez les plus jeunes (versus 77.1%), 81.7% chez les non opérées (versus 71.9%), 82.7% sans surpoids (versus 72.2%), 84% si hypermobilité patente (versus 68%), 85% si IUE pure (versus 66%), 82.5% si pression de clôture basse (versus 73.52%) et 82% si CPA (versus 79%). A 12 mois de suivi, 148 patientes sur 166 (89%) étaient continentes et 11 (1%) significativement améliorées. 1 extrusion a été notée (0.6%).

CONCLUSIONS :

Cette étude confirme l’efficacité et l’excellente tolérance par voie TO et RT à 3 et 12 mois d’une bandelette de polypropylène de type I. L’évaluation finale prévue à 2000 patientes permettra de comparer statistiquement les 2 voies.