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Néphrectomie partielle laparoscopique : intérêt du clampage artériel

Introduction : La néphrectomie partielle est une alternative thérapeutique admise pour la prise en charge des tumeurs de moins de 4 cm.Avec le développement de la laparoscopie en urologie, des interventions de plus en plus complexes sont devenues réalisables.Ce film expose notre technique de néphrectomie partielle avec contrôle du pédicule artériel a propos de 28 cas consécutifs réalisés en 8 mois par voie transpéritonéale

Méthode : Nous utilisons 4 ou 5 trocarts chez un patient en décubitus latéral et sans mise en place de sonde urétérale au préalable.La dissection des vaisseaux s’effectue loin du hile et a minima afin d’assurer le contrôle artériel.Le rein est libéré de sa graisse et mobilisé à la recherche de tumeurs satellites.Le patient est hydraté et reçoit du mannitol avant clampage de l’artère à l’aide d’un bulldog.La section du parenchyme est réalisée à la lame froide.Des fragments sont adressés afin de statuer sur les marges. Les cavités excrétrices sont suturées par un surjet de maxon 3/O et l’hémostase est complétée par l’application de rouleaux de surgicel sur le lit de résection tumorale.Cette fermeture rénale est assurée par des points de vicyrl 2/0 sans déchirer le rein.Le clamp artériel est retiré. La graisse est repositionnée sur la zone opératoire et un drainage aspiratif est laissé en place.

Résultats : Le temps moyen d’ischémie chaude est de 32 min (22-40) .L’élévation postopératoire immédiate moyenne de la créatinine est de 10.1nmol/l. La durée opératoire moyenne est de 152 min (85-210) et les pertes sanguines sont estimées à 255 ml (10-1500) .Une transfusion a été nécessaire en post opératoire et 2 fistules urinaires ont nécessité la mise en place d’une sonde JJ…

Conclusion : la néphrectomie partielle laparoscopique avec contrôle artériel est une technique qui reproduit les étapes de la chirurgie conventionnelle.La maîtrise des sutures est indispensable afin de limiter l’ischémie chaude. C’est une technique exigeante avec son lot de complications d’autant plus élevé que la tumeur est centrale et infiltrante.

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