Objectif: Les relations entre PSA et ensoleillement ont été étudiées chez 3010 hommes de 55 à 70 ans, du département du Tarn, participant à l’étude européenne de dépistage du cancer de prostate ERSPC.

Méthodes: Les dosages ont été réalisés dans un laboratoire de référence (GS) à l’aide d’un automate Beckman-Coulter Access ° utilisant les réactifs équimolaires Hybritech. L’ensoleillement a été enregistré (ON) par l’agence du Tarn de MétéoFrance, à l’aide d’un héliographe à fibres optiques (CIMEL, France) et exprimé selon les recommandations de l’association météorologique internationale comme la somme mensuelle des heures de soleil d’intensité > 120Watt.m-2.

Résultats : De manière surprenante une forte relation existait entre PSA et ensoleillement

(Spearman’s =0.055, p=0.002) qui était aussi évidente quand on considérait les classes définies par un PSA>3ng/ml, seuil au dessus duquel la réalisation de biopsies est prévue par le protocole ERSPC (177.1 vs. 164.6 h/mois, p=0.002). Pour les hauts niveaux d’ensoleillement

(4ème quartile; >228 h/mois) les participants avaient des PSA plus fréquemment >3ng/ml (18.3% vs. 14.7%, p=0.004) entraînant une plus forte probabilité de se voir proposer des biopsies (Odds-ratio 1.37, 95% CI: 1.10-1.69).

Conclusion: l’ensoleillement, comme d’autres paramètres météorologiques, pourrait expliquer une partie des variations intra-individuelles du PSA.



SUBVENTIONNE PAR URCAM, AFU, LIGUE CONTRE LE CANCER, ARTP, ET LES HOPITAUX DE TOULOUSE.