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La préservation des lames vasculo-nerveuses dans la prostatectomie radicale rétropubienne

Ce film décrit en détails les principes de la dissection interfasciale avec abord rétrograde des lames vasculo-nerveuses.

Les lames vasculo nerveuses sont situées entre le fascia prostatique pariétal et viscéral, ce dernier étant le prolongement latéral du fascia de Denonvilliers. Les nerfs caverneux cheminent dans cet espace interfascial, en suivant les pédicules vasculaires issus de la branche terminale de l’artère vésicale inférieure. Walsh a montré que ces pédicules doivent guider la dissection.

Trois zones de difficultés variables sont définies :

– la zone de l’apex

A ce niveau le risque de blessures caverneuses est faible car les nerfs sont situés dans un plan plus externe. Lors de ce temps opératoire, il faut essentiellement sectionner les attaches latérales du Denonvilliers et les fibres du releveur non décollées lors de la libération de l’apex. Il faut surtout s’attacher à toujours laisser une lame de tissu conjonctif sur la pièce puisqu’il n’existe pas de capsule individualisée à ce niveau.

– la zone médiane

C’est la zone la plus délicate sur le plan technique car la lame nerveuse est totalement accolée au fascia viscéral et l’espace de dissection virtuel. Les éléments vasculo-nerveux forment très souvent une courbe plus ou moins accentuée sur la face latérale de la prostate. La dissection doit respecter au maximum l’intégrité de cette courbe et notamment le sommet où le risque de blesser les rameaux nerveux est maximum.

Il faut isoler et sectionner sélectivement les vaisseaux prostatiques en respectant intégralement le fascia viscéral.

– la zone de la base

Elle est moins dangereuse, car les pédicules vasculo-nerveux sont ici plus à distance, la dissection doit surtout veiller comme à l’apex à laisser une lame de tissu conjonctif intacte sur toute la surface de la base.

CONCLUSION : ce film montre la sécurité de la dissection des lames vasculo-nerveuses que procure la voie rétropubienne.

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