Institut d’Anatomie, UFR biomédicale, Université Paris 5

Service d’Urologie, Hôpital BICHAT, Paris.

Introduction: Les traitements actuels visent par les procédés mini-invasifs à restaurer le hamac vaginal décrit par deLancey. Le but de cette étude anatomique est de rechercher le mécanisme d’action de la bandelette trans-obturatrice UraTape.

Matériels: 8 sujets anatomiques non formolés de sexe féminin âgé de 74 à 89 ans.

Méthodes: La mise en place de la bandelette UraTape se fait comme dans la description initiale de la technique. Une dissection par voie abdominale et périnéale a recherché les éléments anatomiques de soutien de l’urètre concerné par le passage de la bandelette.

Résultats: La bandelette UraTape passe au dessus du ligament transverse du périnée et traverse le muscle élévateur de l’anus soit au dessus soit au dessous du faisceau pubo-rectal. Sur la ligne médiane, elle passe dans l’arcus tendinus fascia pelvis et dans les attaches vaginales de celui-ci : soit musculaire (m. pubo vaginal), soit ligamentaire (fascia péri-vaginal).

Elle semble renforcer le plancher périnéal en restant parallèle à lui. Elle restaure le hamac vaginal dans le plan et la direction de ses fibres.

Conclusion: La bandelette UraTape agit comme soutien et non comme une suspension à la différence des techniques rétro-pubiennes. Elle se trouve dans le plan du ligament transverse du périnée. Elle fait jouer un rôle majeur aux structures transverses du périnée suspendu à l’arcus tendineus fascia pelvis.