Intro : L’activité liées aux urgences intra-hospitalière à service est mal prise en compte par les indicateurs d’activité disponibles en particulier le PMSI. Pour pallier ce déficit, nous avons mis en place depuis le début de l’année 2002 une organisation dédiée avec un recueil d’information permettant de caractériser cette activité.

Méthode :Lors de tout déplacement hors du service, l’interne de garde en urologie remplit un questionnaire papier précisant le motif de l’appel, le diagnostic porté et la conduite à tenir. Le médecin senior de garde présente ce résumé en staff d’urgence le lendemain matin. La fiche est saisie dans le logiciel de gestion du service comme une consultation.

Résultat : Cette activité génère #180 consultations / mois. Ceci correspond à près d’1 ETP en incluant le temps de l’interne, du senior et du passage en staff. Dans près de 50% des cas, il s’agit d’un problème urologique nouveau. Dans 50% des cas un acte technique est réalisé : au lit du malade ou au bloc opératoire. Très peu de ces patients sont hospitalisé en urologie au cours de leur séjours hôpital, en revanche, certains patients sont revu jusqu’à 6 fois: ce point explique pourquoi l’activité est mal prise en compte pour le service. L’analyse des diagnostics, des âges et sexe des patients montre qu’il s’agit d’une population différente de celle qui est hospitalisée de façon programmée.

Concl : l’activité liée aux urgences intrahospitalière est importante. Les relevés d’activité, en particulier le PMSI, permettent mal de mesurer et de rattacher cette activité au service d’urologie. Nous recommandons une recueil spécifique de cette activité pour la valoriser.