Introduction :

Les scanners multi-barrettes et les logiciels de traitement d’image permettent actuellement d’obtenir des images 2D et des reconstructions 3D d’excellente qualité. Nous avons évalué un logiciel permettant de réaliser des endoscopies virtuelles de la voie excrétrice supérieure.

Matériel et méthodes :

Nous avons utilisé un scanner 16 barrettes et un logiciel spécifique pour réalisation d’endoscopies virtuelles (Toshiba Alatoview Flythrought) chez 6 patients avec lacunes radiologique sur une urographie intra-veineuse. Le protocole d’acquisition des images tomodensitométriques a été le suivant : acquisition sans et avec injection : épaisseur des coupes de 1 mm avec reconstruction tous les 0.8, 120 kV, 300 mA, temps de rotation 0.5-150 mAs. Les clichés tardifs avec opacification de la voie excrétrice ont été traités avec le logiciel spécifique pour obtention d’images de segmentation avec reconstruction 3D. Les résultats obtenus ont été comparés aux vues endoscopiques obtenues par urétérorénoscopie souple et/ou semi-rigide.

Résultats :

Toutes les images d’endoscopie virtuelle ont été correctement corrélées aux images endoscopiques. Quatre patients présentaient une tumeur urothéliale unique ou multiple, un patient présentait un polype bénin de l’uretère gauche et un patient avec lacune radiologique sur l’UIV ne présentait aucune lésion sur l’examen endoscopique et sur l’endoscopie virtuelle.

Conclusions :

L’endoscopie virtuelle a été facile et rapide à obtenir et apparaissait parfaitement corrélée aux constatations endoscopiques. Aucune préparation spécifique des patients n’a été nécessaire pour obtenir ces résultats. Des évaluations futures restent nécessaire pour définir la place de cet examen radiologique en pratique courante