Objectifs.- Il existe de moins en moins de stents urétraux à la disposition des urologues. Un seul peut être posé sous fibroscopie souple , le mémokath. S’agissant d’un stent peu voire non utilisé en France, la société Bard nous a contacté pour  filmer notre technique de pose après une trentaine de gestes. Ce film de technique chirurgicale a pour objet de décrire précisement la technique de pose pour  faciliter les premières poses chez nos collègues urologues . Il explique les difficultés rencontrées et les solutions apportées.

Méthodes.- 33 stents ont été posés chez 29 patients rétentionistes après échec répété de sevrage de sonde  sous traitement médicamenteux. L’ensemble des patients étaient contre-indiqués à une anesthésie autre que locale Elle a été réalisé en ambulatoire, sous anesthésie locale, sous traitement antiagrégant efficace le plus souvent. Un cystocatheter étaient posé au préalable permettant de faciliter la pose et de contrôler les résidus postmictionnels

Résultats.- 25 succès sur 29 patients nous entraine à poursuivre cette technique qui est devenu pour nous la technique de référence dans cette indication Chez des patients rétractés à accès impossible à une endoscopie rigide, une fibroscopie souple est toujours possible. Le film présenté fait le point sur la simplification progressive du geste et les solutions qui ont permis une plus grande fiabilité de celui-ci.

Conclusion.- L’endoprothèse prostatique mémokath peut-être une solution au sevrage de sonde chez un patient contre-indiqué à toute chirurgie. Une innovation à diffuser, des indications à élargir.